25.8.24

"Origine et Evolution de l'Ecriture" conférence d'Annie Androuin-Regnault

ORIGINE ET EVOLUTION DE L’ECRITURE L’Homme, être social, éprouve le besoin de communiquer avec ses congénères. Aux échanges vitaux simples (compter, dessiner) l’Homme ajoute rapidement l’image symbole pour témoigner de son existence et de ses croyances religieuses et philosophiques. Ce besoin s’est révélé universel et s’est exprimé simultanément et indépendamment sur les quatre continents sous la forme de l’écriture, une des créations les plus spectaculaires de l’Homme. Notre écriture est née au Proche Orient à la fin du 4ème millénaire de notre ère, inventée probablement par le peuple Sumérien. La richesse des contacts entre les divers peuples de la Mésopotamie, les ajustements permanents dans les échanges ont fait évoluer les différentes écritures primitives : deux millénaires d’évolution ont permis la création de multiples écritures : hiéroglyphes égyptiens, cunéiforme des Sumériens et des Perses, écritures réservées aux élites (Rois, Prêtres). Puis, au 2ème millénaire, un progrès essentiel : la création d’un Alphabet par les Phéniciens. Le principe simple : « un son = une lettre » permet des combinaisons quasi infinies de mots. L’écriture est désormais à portée de tous. Après cette effervescence créative, le Moyen Age se repose : les moines copistes recopient les textes sacrés en recherchant la perfection dans la calligraphie. C’est en 1454 qu’un nouveau progrès, cette fois technologique, l’invention des caractères d’imprimerie par Gutemberg en 1454. Le livre se diffuse dans le public en s’émancipant du pouvoir religieux et politique. Puis la mécanisation de l’écriture se poursuit avec Mergenthen en 1885 : la linotype entraine le développement de la presse dès 1900. Enfin, au XXème siècle, domine la technologie : l’écriture numérique grâce à la fée électricité est partagée à toute vitesse dans le monde entier : toujours plus vite à l’opposé de la lente et ingénieuse mise au point et la diffusion de l’écriture qui a permis à l’homme d’affirmer son identité.

10.7.24

EXPOSITION de Renilde MOONEN du 3 au 11 août 2024 - 14h-18h / Vernissage le 3 août à partir de 18h

Renilde est née dans un petit village près d'Anvers (B) en 1953. Après des études d'architecture à Anvers, elle commence à enseigner à l'Académie des beaux-arts. Les mots clés étaient et sont toujours : tutorat, transmission/encadrement des connaissances, émancipation et réalisation de soi. Comme une jeune enfant, Renilde ne cesse de se poser des questions. Plus que la connaissance de la réponse, c'est la recherche de celle-ci qui est importante pour elle. Engagée et socialement critique, parfois drôle et sensorielle, elle aime s'étonner et reste très curieuse de tout ce qui l’entoure. Dans cette exposition intitulée "L'amour, c’est la pomme de terre", elle explore la position des femmes. La façon dont elle est présentée était et est encore souvent une image stéréotypée déterminée par le passé, notre culture, notre éducation et la société qui était dominée par les hommes, en particulier dans le passé. Les pommes de terre sont une métaphore de la maternité, du besoin inné de prendre soin de l'autre, des enfants, de son partenaire, de ses semblables. Mais la femme... est bien plus qu'un simple corps. Avant tout, elle est aussi un être humain, un être humain avec des sentiments, des valeurs, des rêves, des désirs, une réalisation de soi. Elle n'est surtout pas un objet. Elle ne voulait pas être l'égal de l'homme, mais elle a autant de valeur que lui.